C’est le phénomène de la socialisation différenciée : la tendance à agir différemment selon le sexe de la personne.
Par exemple, dans le cas des bébés, les pleurs des garçons vont être assimilés à de la colère alors que ceux d’une fille seront interprétés comme de la peur.
Alors qu’inconsciemment, les parents attendent des comportements différents en fonction du genre de leur enfant, ceci est accentué par les activités, les jeux proposés aux filles ou aux garçons.

Par exemple, on va orienter les filles vers des jeux qui demandent empathie, écoute avec les poupées par exemple, alors que les garçons vont être incités à construire des choses ou à jouer au ballon.
Comment s’imaginer aventurière avec un aspirateur en plastique ou avoir envie de prendre soin de l’autre alors que cela semble être l’apanage de l’autre genre?

Cela ne se limite pas à la sphère familiale, tout l’environnement de l’enfant va dans le même sens. A l’école, les garçons occupent le plus grand espace dans la cour pour jouer au ballon.
Les magasins proposent aux filles des t-shirt prônant la douceur, la beauté, la gentillesse. De leur côté, les garçons n’ont d’autres choix que d’adopter des vêtements qui les présentent comme forts, combatifs et sportifs.
Comment inverser la tendance?
Comment permettre aux enfants de se libérer des stéréotypes?
C’est à cette question que j’essaie de répondre en vous proposant l’univers de BarbOcitron.
Et notamment lors du prochain atelier d’art prévu le 11 juin à la Cité Fertile.
