La femme forêt
Cet été, j’ai eu la joie de peindre ma première fresque murale écoféministe en compagnie de mon amie Noëlie Metonumia au sein de la Cité de l’aventure, à la Cité Fertile à Pantin.
Symbole d’une nature qui doit résister et se battre pour exister face aux assauts incessants des hommes. La femme forêt raconte le lien entre la lutte féministe et la lutte écologique. Nous avons choisi une femme racisée pour raconter l’universel, l’originel, ce qui nous lie tous à la terre dans laquelle nous vivons.
Comment représenter l’universel?
C’est la question que je me suis posée en imaginant la fresque murale écoféministe de la femme forêt.
J’ai choisi de peindre une femme racisée, parce que c’est ce que je suis. Et que je crois que les personnes qui ne le sont pas peuvent quand même se reconnaître en elle. Plus jeune, j’ai été exaltée par beaucoup d’histoires de héros et d’héroïnes qui ne me ressemblait pas physiquement, mais intérieurement.
Une oeuvre participative
La femme forêt est une oeuvre participative conçue par moi et mon amie Noëlie Metonumia.
Comme la fresque était à disposition du public de façon assez libre, les contributions ont été parfois totalement hors de propos. Les zones qui devaient restées intactes ont été investies avec plus ou moins de réussite.
J’en tire comme leçon qu’il est plus simple de créer la fresque collectivement en étant là pour guider et faire ensemble.
Voilà une vidéo qui présente la fresque. J’espère en faire des tas d’autres pour des projets grands formats impactants et stimulants.
Est ce qu’elle vous parle cette femme forêt?
