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Le féminisme et la famille

La parentalité : le grand bouleversement

Devenir parent : un choc, un bouleversement, une révélation, une épreuve parfois.

La parentalité ce sont les montagnes russes, des joies intenses, des moments d’émotions extraordinaires, et aussi, des moments de solitude, de désespoir, de fatigue extrême. On est parfois perdu, entre les différentes injonctions éducatives.

Comment accompagner nos enfants, leur permettre de prendre confiance en eux, de trouver leur place dans notre monde ? 

Mais pour moi, cela a été vraiment le moment où j’ai découvert à quel point les injonctions sociétales qui pesaient sur les enfants étaient énormes.

Je suis devenue réellement féministe en devenant mère.

On attendait de ma fille qu’elle soit sage, polie et souriante.

Florilège de ce que j’ai pu entendre :

“Elle pleure, ah c’est bien une fille” – “Il est mignon” (dès qu’elle était habillée en bleu et pas “en fille”). – “Elle est bavarde bah oui c’est bien une fille” – “T’es pas belle quand tu pleures”…

De quoi me mettre en colère.

Cela a continue dans un autre registre avec mon fils qui adore les licornes désormais en secret à cause des moqueries à l’école.

Trouver un équilibre

La famille a besoin du féminisme pour trouver un équilibre, dans la charge mentale, pour que chaque parent trouve sa place et puisse se libérer des préjugés. Le féminisme permet aussi de changer de regard sur la famille et le schéma mama+papa+enfants. Il y a tant de façon de faire famille aujourd’hui : famille recomposée, monoparentale, homoparentale.

Et c’est dans l’éducation au sein de la famille que les stéréotypes peuvent être déconstruits, désossés, réfléchis, débattus.

Mais aussi le lieu où se construisent les représentations de référence des enfants, si papa fait la cuisine et maman bricole, tout bouge. Si il y a du respect et de l’entraide,

Et vous, comment conciliez-vous féminisme et famille?

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